Le territoire intelligent ne se réduit pas à une « smart city »
Smart grid, smart city … ces vocables tendent à ne montrer que l’aspect numérique de l’évolution des territoires.
Une étude récente replace l’usager au centre de la question.
De la Smart city au territoire d’intelligence(s), avril 2017
M. Luc Belot, député, a été chargé par le Premier ministre, d’une mission sur la ville intelligente (« smart city ») et les opportunités qu’elle peut apporter aux services publics ainsi qu’aux entreprises. Pour que les « smart cities » se développent au profit de tous, l’auteur estime qu’il faut réaffirmer le rôle des collectivités territoriales comme tiers de confiance, garantes de l’égalité et créatrices de lien social. Plusieurs mesures sont proposées dans ce rapport : doter les établissements publics de coopération intercommunal (EPCI) d’une compétence sur la donnée, qui sera le socle de la smart city ; redonner une compétence économique aux EPCI pour leur permettre d’accompagner les innovations territoriales ; réduire le risque juridique de la commande publique ; favoriser les mutualisations entre collectivités et enfin, multiplier les formations pour que l’ensemble des décisions qui entourent la numérisation des services publics locaux puissent être prises de manière éclairée. Au-delà de ces recommandations techniques, il s’agit pour l’auteur de replacer l’usager au cœur de la stratégie publique, de chercher à répondre à ses besoins, et de concentrer les efforts à la mise en place d’une « expérience utilisateur riche, positive et inclusive.